Organisme de formation et cac

Vous êtes un organisme de formation découvrez les seuils pour nommer un commissaire aux comptes. Les organismes de formation sont des acteurs essentiels dans le développement des compétences et l’accompagnement des parcours professionnels. Toutefois, ces structures doivent être exemplaires en matière de gestion financière, en particulier lorsqu’elles bénéficient de financements publics ou privés. Le commissariat aux comptes se présente comme un outil indispensable pour garantir la transparence et la conformité aux réglementations en vigueur. 

cac pour un organisme de formation

Les obligations légales des organismes de formation

Selon l’article L.6352-8 du Code du travail et son application à travers l’article R.6352-19, les organismes de formation doivent nommer un commissaire aux comptes titulaire et un suppléant lorsqu’ils dépassent deux des trois critères suivants :

  • Total du bilan : 230 000 euros,

  • Chiffre d’affaires hors taxe : 153 000 euros,

  • Effectif moyen annuel : 3 salariés en contrat à durée indéterminée (CDI).

Ces seuils s’appliquent à l’ensemble des activités de la structure, même si l’activité de formation n’est qu’accessoire. Cette obligation légale garantit une surveillance rigoureuse des finances et un respect des normes de gestion.

Pourquoi nommer un commissaire aux comptes ?

Le rôle du commissaire aux comptes va bien au-delà de l’audit obligatoire des comptes annuels. Sa mission apporte plusieurs avantages pour un organisme de formation :

  1. Renforcer la transparence : L’audit financier atteste de la fiabilité des informations communiquées aux partenaires et aux financeurs.
  2. Sécuriser les financements : Les financeurs publics ou privés, tels que les OPCO ou les collectivités locales, exigent souvent un suivi rigoureux des fonds alloués.
  3. Prévenir les anomalies : L’audit permet d’identifier les risques financiers et de proposer des mesures correctives.
  4. Favoriser le développement : Une gestion éclairée contribue à créer un climat de confiance, essentiel pour étendre ses activités.

Une obligation assortie de sanctions

Le non-respect des obligations légales relatives à la nomination d’un commissaire aux comptes peut entraîner des sanctions pénales. Conformément à l’article L.6355-12 du Code du travail, un organisme contrevenant s’expose à une amende pouvant atteindre 4 500 euros. De plus, ce manquement peut porter atteinte à la crédibilité de la structure auprès de ses partenaires.

Les textes de référence pour l’organisme de formation

Les articles L.6352-8 et R.6352-19 du Code du travail encadrent strictement les obligations des organismes de formation en matière de nomination d’un commissaire aux comptes. Ils imposent une appréciation globale des critères financiers et sociaux, incluant l’ensemble des activités de l’organisme.

La CNCC (Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes) rappelle dans ses études juridiques que ces seuils s’appliquent à toutes les formes juridiques, y compris pour les activités de formation accessoires. À ce titre, l’organisme doit être en conformité dès le dépassement des seuils précités.

Comment se conformer aux obligations ?

Pour répondre à ces exigences, voici les étapes à suivre :

  1. Analyser vos activités : Déterminez si votre organisme de formation dépasse deux des trois seuils.

  2. S’entourer d’experts : Sollicitez un cabinet spécialisé en audit et commissariat aux comptes.

  3. Planifier un audit : Établissez un calendrier pour réaliser les missions réglementaires.

Chez E2A Expert, nous accompagnons les organismes de formation dans leurs démarches de mise en conformité et leur gestion comptable.

En conclusion

La nomination d’un commissaire aux comptes n’est pas qu’une formalité légale pour les organismes de formation. C’est une démarche stratégique pour sécuriser leur gestion, renforcer leur crédibilité et préserver la confiance des financeurs. En vous conformant à ces exigences, vous garantissez la pérennité et le développement de votre activité.

Contactez-nous dès aujourd’hui si vous avez besoin d’un commissaire aux comptes